Notre histoire

José Manuel Lara Hernández et son épouse, María Teresa Bosch Carbonell, fondent Editorial Planeta à Barcelone, une maison d'édition créée avec un capital initial, selon son fondateur, de moins de 100 000 pesetas. C'est le début de ce qui deviendra Grupo Planeta. Le premier livre publié est le roman Mientras la ciudad duerme, de l'écrivain américain Frank Yerby, qui devient rapidement un énorme best-seller. Il s'agit du premier des nombreux best-sellers internationaux publiés par la maison d'édition au cours de cette première phase. La même année, une douzaine de titres paraissent, dont Caballero sin espada de Lewis R. Foster, Esta es mi cosecha de Lee Atkins, Nina de Susana March, ou La última esperanza de Mildred Masterson McNeilly.

Dans l’intention de trouver de nouveaux auteurs espagnols ou latino-américains, José Manuel Lara Hernández crée le Prix Planeta du Roman, qui deviendra un des fleurons de la maison d’édition. La première édition du prix, avec une dotation initiale de 40 000 pesetas, a eu lieu en octobre au cours d’une soirée au restaurant Lhardy à Madrid. Le jury était composé de Bartolomé Soler comme président, César González Ruano, Tristán La Rosa, Pedro de Lorenzo, José Maria Romero de Tejada, José Manuel Lara lui-même et Gregorio del Toro en tant que secrétaire. 247 œuvres originales furent présentées et Juan José Mira s’est avéré gagnant avec le roman En la noche no hay caminos, qui arriva aux librairies l’année suivante avec une première édition de 5000 exemplaires. Le finaliste était Severiano Fernández Nicolás avec Tierra de promisión.

Tout au long de l’année, le label publie également des œuvres de Frank Yerby, Pearl S. Buck ou Vicki Baum.

Planeta publie Los cipreses creen en Dios, un roman de José María Gironella qui devient un véritable phénomène d'édition. Premier volet d'une tétralogie à succès, ce livre est devenu l'un des plus lus en espagnol au XXe siècle.

Le prix Planeta passe à 100 000 pesetas, un record pour l'époque. À cette occasion, le jury, composé de Wenceslao Fernández Flórez, Manuel Pombo Angulo, José Luis Navasqüés, José María Romero de Tejada, Juan Gich, Pedro de Lorenzo, José Manuel Lara Hernández et César González Ruano en qualité de secrétaire, décide de décerner le prix à Una casa con goteras, de Santiago Lorén, et Otros son los caminos, d'Antonio Ortiz Muñoz, obtient la deuxième place. Le prix Planeta continue à se tenir à Madrid, cette fois-ci au Círculo de Bellas Artes.

Tout au long de l'année, la maison d'édition publie également des œuvres de Dashiell Hammett, Vicki Baum, Luis Romero, John Dos Passos, Álvaro de Laiglesia, César González-Ruano et le roman posthume de Vicente Blasco Ibáñez, La voluntad de vivir.

Pío Baroja, uno de los autores supervivientes de la Generación del 98, se incorpora al catálogo de Planeta. Publica, en la colección Autores Españoles Contemporáneos, las novelas La feria de los discretos y Los últimos románticos.

Ana María Matute gana el Premio Planeta con Pequeño teatro, y queda finalista El fulgor y la sangre, de Ignacio Aldecoa.

Le gala du prix Planeta s'installe à l'hôtel Palace de Madrid l'année où Tres pisadas de hombre, d'Antonio Prieto, remporte le prix, et Carretera intermedia, de Mercedes Salisachs, est finaliste. Le prix sera décerné le 15 octobre, en hommage à l’onomastique de María Teresa Bosch, épouse de José Manuel Lara Hernández. Cette date sera la date définitive pour les éditions futures.

Planeta publie notamment Duelo en el paraíso, de Juan Goytisolo ; Duermen bajo las aguas, de Carmen Kurtz ; El malvado Carabel, de Wenceslao Fernández Flórez, et Memorias de S. A. el Aga Khan.

Planeta entre dans le secteur de la vente de livres à crédit. L'éditeur José Manuel Lara Hernández fonde, avec Manuel Lombardero, le Crédito Internacional del Libro, qui s'appellera plus tard Planeta Crédito, et qui met à la disposition de la majorité des foyers espagnols d'importants ouvrages de référence, ce qui constituera l'un des principaux jalons de la croissance de la maison d'édition.

Carmen Kurtz remporte le prix Planeta avec El desconocido, et A fuego lento, de Raúl Grien, est finaliste.

Planeta publie également El vengador, de José Luis Castillo-Puche ; Buenas noches, Argüelles, d'Antonio Prieto, et La cometa y el eco, de Mercedes Ballesteros.

Emilio Romero remporte le prix Planeta avec La paz empieza nunca, et Elisa Brufal est finaliste avec Siete puertas.

Planeta publie le classique El bosque animado de Wenceslao Fernández Flórez, ainsi que Las praderas del cielo de John Steinbeck, tandis que Los cipreses creen en Dios de Gironella atteint sa treizième édition.

Fernando Bermúdez de Castro remporte le prix Planeta avec Pasos sin huellas, et La ciudad amarilla de Julio Manegat est finaliste.

Tout au long de l'année, Planeta enrichit sa bibliothèque consacrée à l'œuvre de Blasco Ibáñez et publie des livres de Sinclair Lewis, Ana María Matute, Aldous Huxley, François Mauriac, Rafael Sánchez Mazas et Pierre Loti, dépassant ainsi les quatre-vingts nouveaux titres en librairie.

Le prix Planeta passe à 200 000 pesetas. Lors d'un gala à l'hôtel Ritz, Andrés Bosch est proclamé vainqueur avec La noche, et José María Castillo est finaliste avec El grito de la paloma.

Carlos Rojas et Giovanni Papini viennent s'ajouter au catalogue Planeta.

Editorial Planeta publie l'œuvre romanesque de Carmen Laforet en un seul volume, outre récupérer Manhattan Transfer, de John Dos Passos.

Le prix Planeta est décerné à El atentado, de Tomás Salvador, et le finaliste est El borrador, de Manuel San Martín.

José María Gironella publie Un millón de muertos, la suite de Los cipreses creen en Dios, qui connaît immédiatement un grand succès d'édition.

Planeta récupère certains titres classiques de l'œuvre de Baroja, comme El árbol de la ciencia et La dama errante.

Torcuato Luca de Tena remporte le prix Planeta pour La mujer de otro. Andrés Avelino Artís (Sempronio) est finaliste avec La oración del diablo.

Los cipreses creen en Dios atteint sa 35e édition, confirmant Gironella comme auteur de best-sellers. Planeta publie Las uvas de la ira, de John Steinbeck, et Reportaje de la Historia, de Martín de Riquer, et ajoute G. K. Chesterton et Manuel del Arco à son catalogue.

Se enciende y se apaga una luz, d'Ángel Vázquez, remporte le prix Planeta, et El pozo de los monos, de Juan Antonio Usero, est finaliste. En fait, l'œuvre gagnante était Los enanos, de Concha Alós, mais elle n'a pas pu remporter le prix parce que l'auteur avait déjà signé un contrat pour ce roman avec un autre éditeur.

Premier grand accord de l'Editorial Planeta avec un partenaire international, le label français Larousse, qui lui permet de consolider l'activité de vente à crédit. Planeta commence ainsi à publier en espagnol les encyclopédies Larousse. Planeta Crédito deviendra par la suite Editorial Planeta Grandes Publicaciones.

Entre nouveautés et nouvelles éditions, Planeta publie en 1963 plus d'une centaine de titres en librairie, avec des succès tels que Yo soy Fulana de Tal, d'Álvaro de Laiglesia ; El baile de los malditos, d'Irwin Shaw ; Desiderio, d'Ignacio Agustí, et La mujer de otro, de Torcuato Luca de Tena. Début de la publication des œuvres complètes de Quevedo, Clarín, Dickens et Goethe.

Le prix Planeta est décerné à El cacique, de Luis Romero. Víctor Chamorro est finaliste avec El santo y el demonio.

Editorial Planeta commence son expansion internationale en ouvrant des sociétés commerciales pour la distribution de ses livres au Mexique et en Colombie. Le réseau s'étendra par la suite à toute l'Amérique latine.

Baltasar Porcel et Alberto Vázquez-Figueroa publient pour la première fois avec le label.

Concha Alós remporte enfin le prix Planeta avec Las hogueras, et Víctor Chamorro (Vizarco) est finaliste avec El adúltero y Dios.

Editorial Planeta dépasse les 120 titres publiés entre nouveautés et rééditions. Joan Fuster et Josep Faulí sont intégrés au label, qui publiera également avec un grand succès 19 de julio, roman d’Ignacio Agustí.

Equipaje de amor para la tierra, de Rodrigo Rubio, remporte le Prix Planeta, et Julio Manegat se révèle finaliste avec Spanish Show.

Le prix Planeta est doté de 250 000 pesetas l'année où Marta Portal remporte le prix avec A tientas y a ciegas, tandis que Santiago Moncada est le finaliste avec El stress.

La suite tant attendue de la saga créée par José María Gironella arrive avec Ha estallado la paz, qui sera un autre grand succès éditorial.

Le prix Planeta crée un coup d’éclat en augmentant de manière spectaculaire sa dotation jusqu’à 1 100 000 pesetas, qui ont été attribuées cette année à Las últimas banderas, d'Ángel María de Lera. Le finaliste était Tiempo de morir, d'Eugenio Juan Zappietro. Planeta devient le prix littéraire le mieux doté au monde, après le prix Nobel.

La collection d'œuvres complètes se poursuit avec la publication de l'intégralité de la production théâtrale de Shakespeare, la même année où paraissent La novela picaresca española de Francisco Rico et le roman Paralelo 35 de Carmen Laforet.

Editorial Planeta crée le Prix Ramon Llull pour les œuvres publiées en catalan. Les lauréats des deux premières éditions ont été Incerta glòria, de Joan Sales, et El carrer de les Camèlies, de Mercè Rodoreda (1969).

Le prix Planeta a quant à lui été décerné à Con la noche a cuestas, de Manuel Ferrand, tandis que le finaliste était No hay aceras, de Pedro Entenza.

Planeta commence à publier l'œuvre d'Ernest Hemingway avec la parution de Enviado especial, Por quién doblan las campanas et Muerte en la tarde.

Création du prix Ateneo de Sevilla, dont la première édition est remportée par Manuel Pombo avec La sombra de las banderas.

Ramón J. Sender, avec En la vida de Ignacio Morel, remporte le prix Planeta, dans lequel Redoble por Rancas de Manuel Scorza est finaliste.

Planeta publie William Faulkner, Jorge Luis Borges, Joan Sales, George Orwell et Ernesto Sabato.

Planeta inaugure un autre des domaines d'activité importants pour lesquels elle sera connue, celui des objets de collection, avec la série La historia se confiesa, de Ricardo de la Cierva.

Le prix Planeta est décerné à La cruz invertida, de Marcos Aguinis. Retrato de una bruja, de Luis de Castresana, est finaliste.

Editorial Planeta publie Italo Calvino, Mercè Rodoreda, Graham Greene et José Luis Sampedro, ainsi que les œuvres complètes de Franz Kafka.

José María Gironella remporte le prix Planeta pour son roman Condenados a vivir. Seno, de Ramiro Pinilla, est finaliste.

Francisco Umbral et Marguerite Duras commencent à publier chez Planeta.

La cárcel, de Jesús Zárate, remporte le prix Planeta. C'est la première fois qu'il est remporté par un auteur décédé, ce qui a conduit à modifier le règlement du prix, qui comptait cette année-là El sitio de nadie de Hilda Perera parmi les finalistes.

La maison d'édition ajoute à son catalogue Joan Perucho, Francisco Candel et Juan Rulfo, et publie Yo maté a Kennedy, de Manuel Vázquez Montalbán, le premier de la série Pepe Carvalho.

Planeta lance l’une des collections les plus emblématiques du label : Espejo de España, où seront publiés de nombreux essais et livres de mémoires sur l’histoire de l’Espagne au XXe siècle.

Carlos Rojas gagne le Planeta avec Azaña, et Mercedes Salisachs est à nouveau finaliste avec Adagio confidencial.

Le prix Planeta est attribué à Icaria, Icaria..., de Xavier Benguerel, tandis que le finaliste est Gran Café, de Pedro de Lorenzo.

Le Prix Espejo de España est créé, consacré à l’essai historique. Son premier vainqueur est José Luis Vila-San Juan avec García Lorca, asesinado: toda la verdad.

La gangrena, de Mercedes Salisachs, remporte le Prix Planeta, dont le finaliste est Victor Alba avec El pájaro africano.

Face à la croissance ininterrompue de la maison d'édition, Planeta déménage dans un bâtiment plus grand, qui deviendra le siège historique au numéro 273 de la Carrer Córcega à Barcelone. C'est à cette époque que Planeta consolide son réseau commercial à crédit avec une force particulière grâce à la publication d'importants ouvrages de référence, comme c'est le cas de Historia de la humanidad.

La même année paraît un livre qui sera un véritable phénomène de vente pendant plusieurs années, Mis conversaciones privadas con Franco, dans lequel sont recueillies les confidences du dictateur à son cousin Francisco Franco Salgado-Araujo.

Le prix Planeta passe à 4 millions de pesetas l'année où le remporte Jesús Torbado avec En el día de hoy. Alfonso Grosso est finaliste avec La buena muerte.

Autobiografía de Federico Sánchez, de Jorge Semprún, remporte le prix Planeta. Ángel Palomino est finaliste avec Divorcio para una virgen rota.

Juan Marsé remporte le prix Planeta avec La muchacha de las bragas de oro. Los invitados, d'Alfonso Grosso, est finaliste.

Le prix Planeta est doté de 8 millions de pesetas l'année où Manuel Vázquez Montalbán remporte le prix avec Los mares del Sur, tandis que Las mil noches de Hortensia Romero de Fernando Quiñones est finaliste.

Volavérunt, d’Antonio Larreta, gagne la Planète. Le finaliste est Juan Benet avec El aire de un crimen.

Planeta publie la première édition de Los santos inocentes, de Miguel Delibes.

À partir de cette année, il commence à publier des bandes dessinées par l'intermédiaire de Planeta DeAgostini et, un an plus tard, il crée la division Comics Forum, dans laquelle apparaîtront certains des personnages les plus connus de Marvel. Planeta récupère le Prix Ramon Llull, qui récompense désormais les romans inédits, que Joan Perucho remporte avec Les aventures del cavaller Kosmas.

Cristóbal Zaragoza remporte le prix Planeta avec Y Dios en la última playa, et José María del Val est finaliste avec Llegaré tarde a Hendaya.

Grupo Planeta acquiert la légendaire maison d'édition Seix Barral, tout en préservant sa personnalité et son autonomie. Il rejoint également le groupe Ariel, une maison d'édition consacrée aux essais.

Jesús Fernández Santos remporte le prix Planeta avec Jaque a la Dama. La conspiración del Golfo, de Fernando Schwartz, est l’œuvre finaliste.
 

La guerra del general Escobar, de José Luis Olaizola, remporte le prix Planeta, et La canción del pirata, de Fernando Quiñones, est sélectionnée comme finaliste.

Le prix Planeta augmente sa dotation à 12 millions de pesetas l'année où il est décerné à Crónica sentimental en rojo, de Francisco González Ledesma. El año del wólfram, de Raúl Guerra Garrido, est finaliste.

Grupo Planeta réalise l'une des associations les plus importantes de sa carrière avec la maison d'édition italienne Istituto Geografico De Agostini. Cette union donnera naissance à Planeta De Agostini, une maison d'édition incontournable dans le domaine des livres de collection et des fascicules, présente dans plus de vingt-deux pays.

Yo, el rey, de Juan Antonio Vallejo-Nágera, remporte le prix Planeta. Le finaliste est Francisco Umbral avec Pío XII, la escolta mora y un general sin un ojo.

Création de Planeta Internacional (PISA), une société indépendante chargée de gérer les exportations et de coordonner les filiales du groupe à l'étranger.

Le prix Planeta passe à 15 millions de pesetas l'année où Terenci Moix remporte le prix avec No digas que fue un sueño, un roman qui se vendra à plus d'un million et demi d'exemplaires. La jeringuilla, de Pedro Casals, est finaliste.
 

Naissance de Temas de Hoy, une référence en matière d'ouvrages de non-fiction destinés au grand public, en particulier dans les domaines thématiques des essais, de l'actualité politique et sociale, de la psychologie et de la santé.

Juan Eslava Galán remporte le prix Planeta avec En busca del unicornio, dans une édition où Fernando Fernán-Gómez est finaliste avec El mal amor.

Le prix Planeta est déjà doté de 20 millions de pesetas. Cette année, il a été remporté par Gonzalo Torrente Ballester avec Filomeno, a mi pesar, et Ricardo de la Cierva a été finaliste avec El triángulo. Alumna de la libertad.

Planeta intègre à son catalogue Ediciones Deusto, une maison d'édition de référence dans le domaine économique.

Le groupe acquiert 50 % du capital social de la maison d'édition historique Ediciones Destino, qui décerne le prestigieux prix Nadal et qui a publié la quasi-totalité de l'œuvre de Miguel Delibes et de Josep Pla.

Queda la noche, de Soledad Puértolas, remporte le prix Planeta et Las hogueras del rey, de Pedro Casals, est finaliste.

Antonio Gala remporte le prix Planeta grâce à El manuscrito carmesí, un autre des grands best-sellers de l'époque. Le finaliste est Fernando Sánchez Dragó avec El camino del corazón.

Le prix Planeta s'élève déjà à 25 millions de pesetas, année où il a été remporté par Antonio Muñoz Molina avec El jinete polaco, et Los espejos paralelos de Néstor Luján fait partie des finalistes.

Grupo Planeta acquiert Espasa-Calpe, l'un des labels les plus importantes de l'histoire de l'édition en Espagne, éditrice du dictionnaire de l'Académie royale de la langue espagnole, de la légendaire collection Austral et de la célèbre Enciclopedia Espasa. Avec Espasa, la chaîne de librairies Casa del Libro rejoint également le groupe. Cette même année, Planeta achète une autre maison d'édition importante, Ediciones Martínez Roca, fondée en 1965. Planeta double le montant du prix Planeta, qui passe à 50 millions de pesetas, lorsque Fernando Sánchez Dragó remporte le prix avec La prueba del laberinto et qu'Eduardo Chamorro est finaliste avec La cruz de Santiago.

Création de la Fondation José Manuel Lara, dédiée au développement d'activités culturelles de création, d'édition et de diffusion. Son objectif est de décerner des prix littéraires et d'essai, de contribuer à la promotion de la lecture, d'organiser des événements culturels et d'encourager toutes sortes d'études, de recherches et de publications liées à la réalité sociale et culturelle de l'Andalousie.

Mario Vargas Llosa remporte le Planeta avec le roman Lituma en los Andes. Fernando Savater est finaliste avec El jardín de las dudas.

Editorial Planeta entame sa collaboration avec le Conseil provincial d'Alicante pour promouvoir le Prix Azorín du roman, remporté cette année-là par Gonzalo Torrente Ballester avec l'œuvre La novela de Pepe Ansúrez. Grupo Planeta s'est également allié à Lunwerg Editores pour fonder la maison d'édition Plawerg, spécialisée dans les ouvrages illustrés de prestige.

Camilo José Cela, après avoir reçu le prix Nobel, remporte le prix Planeta pour son roman La cruz de San Andrés. Ángeles Caso est finaliste avec El peso de las sombras.

Grupo Planeta entre dans le capital de Tusquets Editores avec une participation de 40 %, qu'il augmentera deux ans plus tard.

À la suite du décès de Fernando Lara Bosch dans un accident de la circulation, commence la grande restructuration de l'entreprise. Planeta Holding, la division des fascicules et des filiales étrangères, dirigée par José Manuel Lara Bosch, fusionne avec Planeta Corporación, chargée de l'édition littéraire et des ventes à crédit, dont Fernando était jusqu'alors responsable.

La mirada del otro, de Fernando G. Delgado, remporte le prix Planeta. Lourdes Ortiz est finaliste grâce à son roman La fuente de la vida.

En hommage à son fils, José Manuel Lara Hernández crée le prix Fernando Lara du roman, qui est décerné à Séville. Lors de sa première édition, il a été remporté par Terenci Moix avec El amargo don de la belleza.

Planeta crée Booket, un label consacré à la publication des titres des maisons d'édition du groupe en format de poche.

Le prix Planeta est remporté par Fernando Schwartz avec El desencuentro. Zoé Valdés est finaliste avec Te di la Vida entera.

Espasa crée le prix Primavera de Novela, dont la première édition est remportée par Rosa Montero avec La hija del caníbal.

Le prix Planeta est décerné à La tempestad, de Juan Manuel de Prada, et Carmen Rigalt est finaliste avec Mi corazón que baila con espigas.

Carmen Posadas remporte le Planeta avec Pequeñas infamias et José María Mendiluce est finaliste avec Pura vida.

Naissance de DeAPlaneta, initialement Planeta 2010, une société dans laquelle les groupes de médias européens De Agostini et Planeta détiennent leurs parts respectives. Depuis lors, elle est devenue l'une des principales entreprises du secteur audiovisuel espagnol, avec des titres tels que El pianista, Saw et El discurso del rey, entre autres, ainsi que ses propres productions, comme La llamada.

Grupo Planeta acquiert la maison d'édition catalane Columna et Ediciones del Bronce. Crítica, l'une des principales maisons d'édition consacrées aux essais historiques, et Ediciones Altaya, spécialisée dans les ouvrages de collection, rejoignent également le groupe.

Espido Freire remporte le prix Planeta avec Melocotones helados et Nativel Preciado est finaliste avec El egoísta.

Grupo Planeta devient l'actionnaire majoritaire du journal La Razón, aujourd'hui considéré comme une référence en matière d'information sur la vie politique, sociale et économique espagnole.

Naissance de Planeta Junior, société dédiée à l'animation pour enfants.

Maruja Torres remporte le prix Planeta avec Mientras vivimos. Salvador Compán est finaliste avec Cuaderno de viaje.

Grupo Planeta acquiert Ediciones Minotauro, l'une des principales maisons d'édition de littérature fantastique et de science-fiction, connue notamment pour avoir publié El Señor de los Anillos de J. R. R. Tolkien, ainsi que des noms tels que Ray Bradbury. Emecé Editores, l'une des maisons d'édition les plus importantes d'Argentine et responsable de la publication des œuvres complètes de Jorge Luis Borges, rejoint également le groupe Emecé Editores.

Publication du roman La Sombra del Viento de Carlos Ruiz Zafón, l'un des grands phénomènes éditoriaux d'Editorial Planeta, tant du point de vue de la critique que des lecteurs.

Naissance de Planeta D, spécialisée dans le documentaire, qui établit des alliances avec des sociétés étrangères, telles que ZDF, Discovery et Galatée Films, et espagnoles, telles que TVE.

Le prix Planeta fête ses 50 ans de vie littéraire. Il est célébré par un grand gala présidé par Leurs Majestés le Roi Juan Carlos et la Reine Sofía d'Espagne. À cette occasion, le montant du prix a été doublé pour atteindre 100 millions de pesetas. Le lauréat de cette année est La canción de Dorotea, de Rosa Regàs, et Lo que está en mi corazón, de Marcela Serrano, est finaliste.

Le siège de Grupo Planeta est installé dans ses nouveaux locaux, au 662 de l'avenue Diagonal à Barcelone, un bâtiment emblématique de la ville

Grupo Planeta acquiert 75 % de la CEAC et devient l'actionnaire majoritaire des sociétés Centro de Estudios CEAC, Home English et Grupo Editorial CEAC.

Alfredo Bryce Echenique remporte le prix Planeta avec El huerto de mi amada, et Maria de la Pau Janer est sélectionnée comme finaliste avec Las mujeres que hay en mí.

Le 11 mai, José Manuel Lara Hernández, fondateur du groupe, meurt à Barcelone à l'âge de 88 ans. José Manuel Lara Bosch prend la présidence de Grupo Planeta.

Le groupe devient un actionnaire de référence d'Antena 3 Televisión et d'Onda Cero. Naissance d'Atresmedia Corporación de Medios de Comunicación, qui entre à la Bourse de Madrid le 29 octobre de la même année.

Création de Planeta Formación y Universidades, un réseau international d'établissements d'enseignement.

Artika, une maison d'édition à tirage limité consacrée aux livres d'artistes, est lancée avec la publication de Don Quijote de la Mancha, illustré par Salvador Dalí.

Le film El pianista de Roman Polansky, distribué par DeAPlaneta, remporte trois Oscars.

Antonio Skármeta remporte le prix Planeta avec El baile de la Victoria, et El amante albanés, de Susana Fortes, est finaliste.

Pendant une courte période, le groupe devient actionnaire conjoint du quotidien catalan Avui avec le Grupo Godó.

Lucía Etxebarria remporte le Planeta avec Un milagro en equilibrio. Ferran Torrent est finaliste avec La vida en el abismo.

Création de la Fondation Antena 3, qui s'appellera plus tard Fondation Atresmedia, entité privée destinée à canaliser l'action sociale du groupe.

Les programmes d'information d'Antena 3 prennent la tête de la télévision publique, avec un share de 23,5 %.

Naissance de Zenith, label de référence pour le développement personnel, le corps, l'âme et l'esprit, et les fables morales.

Maria de la Pau Janer remporte le prix Planeta avec Pasiones romanas. Y de repente, un ángel de Jaime Bayly est finaliste.

Grupo Planeta et Enciclopèdia Catalana, ainsi que La Caixa, deviennent actionnaires de Grup 62, intégrant ainsi au projet éditorial les maisons d'édition Proa, Pòrtic, Mina, Columna, ainsi que les sections catalanes de Planeta, Destino et Timun Mas.

Lunwerg Editores, spécialisé dans les livres illustrés et de grand format, rejoint Grupo Planeta, tout comme la maison d'édition mexicaine Diana.

Naissance d'OBS Business School, une école de commerce qui devient la première de sa catégorie à offrir une formation 100 % en ligne.

Álvaro Pombo remporte le prix Planeta avec La fortuna de Matilda Turpin, et Marta Rivera de la Cruz est finaliste avec En tiempo de prodigios.

L'école de commerce EAE rejoint Grupo Planeta, promouvant ainsi son projet de formation professionnelle.

Esencia, une marque dédiée aux romans romantiques, voit le jour.

Neox et Nova, les deux chaînes numériques du groupe Antena 3, deviennent les chaînes de la TNT avec les plus forts taux d'audience.

Planeta achète 55 % de El Tiempo Casa Editorial, le premier groupe de médias de Colombie.

Ediciones Oniro, une maison d'édition consacrée au développement personnel et à la spiritualité, rejoint le Grupo Planeta.

Juan José Millás remporte le prix Planeta avec El mundo, tandis que Boris Izaguirre est finaliste avec Villa Diamante.

Grupo Planeta renforce sa présence en Europe avec l’acquisition d’Editis, deuxième groupe éditorial français.

La Hermandad de la Buena Suerte, de Fernando Savater, remporte le Prix Planeta. Angela Vallvey est finaliste avec Muerte entre poetas.

Nitro, la quatrième chaîne du groupe Antena 3 voit le jour.

Temas de Hoy publie le roman El tiempo entre costuras, de Maria Dueñas, l’un des titres les plus vendus du label.

Ángeles Caso remporte le prix Planeta avec Contra el viento. La bailarina y el inglés, de Emilio Calderón, est finaliste.

Grupo Planeta et Grupo Bertelsmann unissent leurs forces pour donner un coup de pouce à Círculo de Lectores, le plus grand club de lecture sociale d'Espagne, qui touche plus d'un million de familles.

Lancement d'Arrobabooks, une marque dédiée aux livres numériques.

En tierra hostil, un film de Kathryn Bigelow distribué par DeAPlaneta, remporte six Oscars, dont celui du meilleur film.

Prisma Publicaciones, une société d'édition de magazines d'entreprise, rejoint Grupo Planeta.

Eduardo Mendoza remporte le prix Planeta avec Riña de gatos. El tiempo mientras tanto de Carmen Amoraga est finaliste.

Antena 3 TV commence à diffuser El hormiguero 3.0, qui sera dès un début leader d'audience dans sa tranche horaire, avec une moyenne de 3 millions de téléspectateurs.

El discurso del rey de Tom Hooper, distribué par DeAPlaneta, triomphe dans les Oscars, avec quatre prix, dont celui du meilleur film.

Javier Moro remporte le Planeta avec El Imperio eres tú. Inma Chacón est finaliste avec Tiempo de arena.

Le 1er novembre, a lieu la fusion entre Antena 3 et la Sexta, en incorporant aussi les chaînes la Sexta 3 et Xplora.

Tusquets Editores est définitivement intégré à Grupo Planeta.

OBS (Online Business School), la première école de commerce en ligne, est considérée, pour la deuxième année consécutive, comme le meilleur centre de formation en ligne d'Espagne.

Grup 62 commémore les 50 ans d'Edicions 62.

La marca del meridiano, de Lorenzo Silva, remporte le prix Planeta, tandis que La vida imaginaria, de Mara Torres, est finaliste.

Naissance d'Atresmedia, qui regroupe Antena 3, Onda Cero, Europa FM, Melodía FM, Neox, Nova, Nitro, la Sexta, Xplora et la Sexta 3, avec le lancement d'une nouvelle identité d'entreprise.

Grupo Planeta acquiert la participation de La Caixa dans Grup 62 et devient l'actionnaire majoritaire du premier groupe éditorial en langue catalane.

Clara Sánchez remporte le prix Planeta avec le roman El cielo ha vuelto. Ángeles González-Sinde est finaliste avec El buen hijo.

Grupo Planeta officialise avec la Generalitat Valenciana l'acquisition de 70 % de l'université en ligne VIU, une proposition qui complète l'offre de la division Formation du groupe dans le domaine universitaire.

Accord avec l'Université de Barcelone pour la création d'UNIBA, un centre international proposant des diplômes universitaires en ligne.

Grupo Planeta entre dans le monde scolaire avec la création d'AulaPlaneta, une plateforme éducative numérique avec plus de 170 000 supports.

Grupo Planeta acquiert 100 % de Círculo de Lectores.

Grupo Planeta crée Conference Planeta, une entreprise de gestion de conférences et d'événements pour ses écrivains.

Naissance de la maison d'édition numérique Click Ediciones.

Jorge Zepeda Patterson remporte le prix Planeta avec Milena o el fémur más bello del mundo. Pilar Eyre est finaliste avec Mi color favorito es verte.

Le président du Grupo Planeta et d'Atresmedia, José Manuel Lara Bosch, meurt à l'âge de 68 ans à Barcelone. Les actionnaires du groupe désignent José Creuheras comme nouveau président.

Lancement des chaînes Mega et Atreseries.

Présentation de l'IFP, la nouvelle initiative de formation professionnelle promue par Grupo Planeta.

Le prix Planeta est décerné à Hombres desnudos, d'Alicia Giménez Bartlett. Daniel Sánchez Arévalo est finaliste avec La isla de Alice.

Grupo Planeta renforce la présence internationale de sa division Planeta Formación y Universidades avec l'acquisition de l'école de commerce française ESLSCA Business School, située à Paris et spécialisée dans les domaines de la finance, du trading et de l'intelligence économique.

Fernando Aramburu publie Patria en Tusquets, qui devient un phénomène de vente et de critique.

Dolores Redondo remporte le prix Planeta avec Todo esto te daré. Marcos Chicot est finaliste avec El asesinato de Sócrates.

Grupo Planeta lance Universo de letras, une nouvelle plateforme d'auto-édition en espagnol.

Planeta Formación y Universidades acquiert EDC Paris Business School, l'une des meilleures écoles de commerce en France.

Ouverture de deux grandes écoles d'enseignement supérieur au Maroc.

Désinvestissement dans Editis et El Tiempo Casa Editorial.

DeAPlaneta lance la production d'une série télévisée de fiction avec Ana Tramel.

Dan Brown publie son nouveau roman, Origen, dont l'action se déroule entièrement en Espagne.

Atresmedia entre dans l'histoire avec la série La casa de papel, première série espagnole à remporter un Emmy.

Création d'Atresmedia Studios, société dédiée à la création de contenus de fiction, et d'Atresmedia Internacional, qui fait du groupe le premier opérateur privé européen avec le plus d'abonnés et de chaînes hors de nos frontières.

El fuego invisible, de Javier Sierra, remporte le prix Planeta. Niebla en Tánger, de Cristina López Barrio, est finaliste.

Naissance de Planeta Fabrik Ventures, un projet visant à soutenir et à promouvoir des initiatives innovantes en collaboration avec des start-ups et des entrepreneurs.

Grupo Planeta vend Editis au groupe Vivendi.

Artika publie Las mujeres de Botero, une œuvre entièrement conçue par l'artiste colombien.

Yo, Julia, de Santiago Posteguillo, remporte le prix Planeta. Un mar violeta oscuro, d'Ayanta Barilli, est finaliste.

Grupo Planeta commémore son 70e anniversaire avec la publication du fac-similé de Mientras la ciudad duerme de Frank Yerby.

Accord avec ONCE pour l'adaptation de livres et d'audiolivres pour les aveugles.

Atresmedia et Telefónica s'associent pour créer des contenus de fiction en espagnol dans le monde entier. Planeta Formación y Universidades ouvre un nouveau campus à Madrid.

Planeta Formación y Universidades acquiert l'école de commerce italienne Rome Business School, qui propose des programmes de master et de MBA en classe et en ligne et des programmes de formation pour cadres, ainsi que l'ESEIT, un établissement d'enseignement dont les quatre piliers de la formation sont les domaines STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques).

Naissance d'Atresplayer Premium, un nouveau modèle de distribution de contenu réservé aux abonnés.

Artika entre sur le marché nord-américain et ouvre son siège à Miami.

Planeta cesse l'activité traditionnelle de vente de livres du Círculo de Lectores en raison du changement des habitudes de consommation des lecteurs.

Javier Cercas remporte le prix Planeta avec Terra Alta, et Manuel Vilas est finaliste avec Alegría.

Grupo Planeta offre gratuitement sa plateforme d'éducation en ligne AulaPlaneta aux écoliers pendant les fermetures d'écoles dues à la pandémie.

DeAPlaneta commence la production de la série de dessins animés Milo.

Aquitania, d'Eva García Sáenz de Urturi, remporte le prix Planeta. Sandra Barneda, avec Un océano para llegar a ti, est finaliste.

SS. MM. les Rois assistent à la célébration du 70e anniversaire du Prix Planeta l’année où le gagne La Bestia, de Carmen Mola, et Últimos días en Berlín, de Paloma Sánchez-Garnica est finaliste. Le prix est doté d’un budget de 1 million d’euros.

Broward International University (BIU), Barcelona Culinary Hub (BCH) et The Core Entertainment Science School rejoignent également Planeta Formación y Universidades.

DeAPlaneta produit la série télévisée Les patients du docteur Garcia, basée sur le roman du même nom d’Almudena Grandes.

Artika lance le livre d'artiste Paisajes, du peintre et sculpteur réaliste Antonio López.

Prisma publicaciones lance un projet de podcast audio immersif dans le domaine de la recherche et des histoires adaptées à la fiction.

Luz Gabás remporte le prix Planeta avec Lejos de Luisiana, et Historias de mujeres casadas, de Cristina Campos, est finaliste.
 

L'Université internationale de l'entreprise (UNIE), la première université interne de Planeta Formación y Universidades, est inaugurée à Madrid, en présence de Sa Majesté le Roi, avec ses deux campus d'Arapiles et de Tres Cantos.

Grupo Planeta devient actionnaire de Bromera pour promouvoir le projet du groupe éditorial valencien.

La commémoration du centenaire de la Casa del Libro a lieu en présence de Leurs Majestés le Roi et la Reine d'Espagne.

Record historique de participation au prix Planeta, pour lequel 1 129 œuvres originales sont présentées. Sonsoles Ónega remporte le prix Planeta avec Las hijas de la criada et Alfonso Goizueta est finaliste avec La sangre del padre.

Atresmedia consolide son leadership en matière d'audience pour la deuxième année consécutive.

Grupo Planeta commémore son 75e anniversaire.

L'écrivaine Paloma Sánchez-Garnica remporte le Prix Planeta 2024 avec l'œuvre Victoria et Beatriz Serrano devient finaliste avec l'œuvre Fuego en la garganta.

Artika publie le livre Damas y Caballeros de Manolo Valdés, un voyage à travers la trajectoire de l'artiste célèbre qui explore ses techniques, préoccupations et influences.

UNIE Universidad lance cinq nouvelles facultés : Sciences Sociales Appliquées et de la Communication, Sciences Juridiques et Relations Internationales, Sciences de l'Éducation, École Supérieure d'Ingénierie et Sciences de la Santé.

Manel Loureiro remporte la XXIXe édition du Prix de Roman Fernando Lara avec le roman Cuando la tormenta pase.

Casa del Libro poursuit son expansion à travers l'Espagne et ouvre en juin une nouvelle librairie à Pamplona, la cinquante-huitième de la chaîne.

Lita Cabellut rejoint le 75e anniversaire de Grupo Planeta et peint la toile De tu mano, qui exprime la transmission du talent comme symbole de l'activité du groupe.